Conflits

La semaine dernière, Alexandre Loukachenko a accordé une interview au propagandiste russe Eugène Popov. Selon la tradition, le dictateur a déclaré à quel point il était épris de paix.

"Nous ne voulons pas d'escalade, et nous ne voulons pas de guerre contre l'ensemble de l'OTAN. Nous ne voulons pas de cela", a déclaré le dictateur. Dans la même interview, il a déclaré que la Biélorussie fournissait des armes à la Russie.

"Ce que nous fournissons désormais à la Russie ce sont des caméras thermiques, des jumelles, des optiques. Nous les avons formés ici, et je dis à l’Occident: oui, nous aidons et continuerons à aider la Russie".

Loukachenko a déclaré à plusieurs reprises la nécessité d’arrêter les livraisons d’armes à l’Ukraine et de "parvenir à la paix".

Mais Les États-Unis ont accusé à plusieurs reprises le régime de Loukachenko de fournir des armes à des pays soupçonnés de collaborer avec des terroristes.

Parmi les destinataires des armes biélorusses figuraient divers groupes, notamment les Forces armées révolutionnaires de Colombie, les terroristes du Hezbollah, ainsi que des mouvements palestiniens radicaux.

Des violations de l'embargo sur les armes de l'ONU ont également été enregistrées.

Ainsi, Loukachenko et son régime sont directement impliqués dans le commerce mondial des armes. Derrière ce pseudo discours du maintien de la paix se cache une affaire sanglante qui rapporte des millions de dollars. La Biélorussie, sous le régime d’un dictateur, malgré son engagement déclaré en faveur de la paix, joue un rôle actif en soutenant les régimes et les organisations terroristes les plus brutaux du monde.

(FM/Source: Nexta/Photo: Dmitry Bukhantsov/Unsplash)