Ce jeudi, le Belge a fini de payer ses impôts
Ce jeudi 16 juillet signe la journée de libération fiscale pour les travailleurs belges, indique le quotidien l'Echo. Autrement dit, depuis aujourd'hui, le Belge travaille pour lui-même alors que les jours précédents il a travaillé pour L'Etat.
Le jour de libération fiscale est en effet le premier jour de l'année à partir duquel les contribuables d'un pays ont accumulé suffisamment d'argent pour pouvoir payer les prélèvements obligatoires dont ils sont débiteurs.
En Belgique, la pression fiscale s'améliore ces dernières années. Par exemple, en 2013, la journée de libération fiscale tombait 23 jours plus tard dans l'année qu'en 2020. Cela représente un supplément de salaire net annuel de près de 4.500 euros.
Si le Belge est "fiscalement libre" plus tôt, le ciel fiscal de notre pays n'est pas tout bleu pour autant. Le salarié belge reste un des travailleurs les plus taxé au sein des 37 pays de l'OCDE. D'après les calculs de l'institut économique Molinari, qui établit chaque année ce classement, on retrouve dans le trio de tête : la France (le jour de libération fiscale tombe le 19 juillet), l'Autriche (18 juillet) et la Belgique. Chez nos voisins, l'Allemagne a fêté sa libération fiscale le 4 juillet et les Pays-Bas le 21 juin.
Pour rappel, un employeur belge doit débourser en moyenne 2,01 euros pour que son salarié puisse percevoir 1 euro en net après que charges et taxes aient été payées, conclut le quotidien.
(Fabienne van Elmbt - Source : L'Echo - Picture : Cosmix/Pixabay)