Grosses tuiles pour Franco Dragone
Les ennuis judiciaires de Franco Dragone sont loin d'être terminés, peut-on lire dans le quotidien L'Echo.
Dans le cadre de l'instruction pénale, ouverte à son encontre pour fraude fiscale et blanchiment, le patrimoine immobilier belge (des terrains, des maisons et des appartements) du créateur de spectacle a été saisi fin 2016, à titre conservatoire, par le juge d'instruction montois Alain Blondiaux.
Si la Justice montoise a procédé de la sorte, c'est parce qu'elle redoutait que Franco Dragone ne mette en place son insolvabilité et ne quitte la Belgique. Une thèse tout à fait crédible quand on apprend que pour l'heure, la société 'Productions du Dragon' (PDD), basée à La Louvière, serait proche de la fermeture.
En effet, sur les 31 travailleurs, entre autres, communicants, infographistes, informaticiens, que comptaient la société au début 2018, il n'en reste que 19 dont 9 sont en préavis, écrit La Libre. "Il y a franchement un problème aux Productions du Dragon (PDD) à La Louvière", indique-t-on au Setca.
Mais la Justice montoise n'est pas la seule à redouter que Franco Dragone ne mette la clé sous le paillasson de façon artificielle et ne décampe à l'étranger. En effet, certains créanciers ont déposé une nouvelle plainte auprès du parquet de Mons pour abus de biens sociaux, tentative d'escroquerie, publication de faux bilans et tentative d'organisation d'insolvabilité.
Les tuiles semblent bien s'accumuler pour Franco Dragone.
(FvE - Source: L'Echo / La Libre - Illustration picture : Belga)