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Comme à son habitude, l'écrivain et polémiste français Yann Moix n'y est pas allé avec le dos de la cuiller. En cause, cette fois, l'attaque frontale dirigée vers la police française dans l'émission "Les Terriens du samedi", diffusée sur C8. Des déclarations qui ont suscité de vives réactions en France ... mais qui font aussi beaucoup de remous chez nous.

Pour Yann Moix, les policiers "ch... dans leur froc" et "n'ont pas les c.... d'aller dans des endroits dangereux". Des propos très violents tenus face à l'animateur Thierry Ardisson, au journaliste Frédéric Ploquin, qui présentait son livre 'La peur a changé de camp' et deux policiers venus témoigner. Il a également accusé les policiers de se "victimiser à longueur d'émission de télévision" alors que leurs" cibles préférées sont les pauvres et les milieux défavorisés".

Des affirmations qui ont fait hurler plusieurs syndicats de police français dont certains ont immédiatement saisi le CSA, le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Yann Moix "profite de sa célébrité médiatique pour déverser tout son fiel de haine anti-flic ", s'indigne dans un communiqué le syndicat Alternative CFDT, condamnant des propos "à vomir".

Le syndicat a invité Yann Moix à" faire un reportage avec les policiers dans les quartiers difficiles et s'en prendre 'plein la gueule' et on verra bien s'il a 'les c...' de rester sur place".

En Belgique aussi, cette nouvelle sortie intempestive de l'écrivain a énervé plus d'un policier.

"Cet individu à des déclarations ridicules et insultantes”, déplore Thierry Belin, secrétaire national du SNPS, avant d'ajouter curieusement que les "policiers belges n'ont pas peur des malfrats mais des dirigeants politiques et de la justice", relève-t-il en pointant les difficultés rencontrées selon lui par la police.

"Un policier qui intervient sur un terrain sensible risque aujourd'hui plus que jamais d'être sanctionné disciplinairement !", conclut-il.

(LpR/picture : Twitter)