Les dernières heures de Johnny racontées par son manager
Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Sébastien Farran, l'ancien manager de Johnny Halliday a raconté le triste combat de la star contre le crabe et évoqué ses derniers jours.
"Johnny a perdu l'appétit au septième mois de son combat. On le voyait maigrir : 6 kilos, puis 8, puis 10. On a alors installé un lit dans son bureau. Johnny était devenu un homme qui flotte dans son caleçon, qu'il fallait aider à se lever pour aller aux toilettes - je le sais, je l'ai fait. Cet homme qui toute sa vie a connu les lumières et la gloire était très diminué et voulait s'isoler du reste du monde", explique-t-il.
Entouré de sa dernière famille, celle qu'il avait re-créée avec Laeticia, Jade et Joy, le chanteur a avécu son chant du cygne aux côtés de sa garde rapprochée. "Il n'y avait plus que son coach sportif, Dada et Karl, son chauffeur, qui étaient près de lui. Jade, Joy et Laeticia dormaient à ses côtés, sur un matelas posé par terre. On le portait, on l'aidait à manger."
Très accablé, l'ancien manager de la star aimerait à présent que le grand public comprenne "le vide" laissé par la disparition de Johnny dans la vie de Laeticia, qui doit affronter selon lui calomnies et critiques. "Dans ce moment si difficile, elle subit une campagne calomnieuse orchestrée pour démolir son image, sa réputation et celle de son mari. On la présente presque comme une sorcière ! Elle ne l'a pas vu venir, elle qui a toujours tout fait pour réunir les uns et les autres," insiste-t-il, terminant par un vibrant plaidoyer pour la dernière épouse de l'idole de jeunes.
"J'ai passé sept ans avec Johnny et Laeticia. Ce que j'ai connu avec eux a été vraiment intense sur le plan professionnel, comme à titre personnel. Auprès d'eux, je n'ai pas vu les tensions, les affrontements dont on parle aujourd'hui. J'y ai plutôt ressenti de l'amour, de la douceur, de la transmission." Avant de raconter l'angoisse qui tenaillait Johnny à l'heure de quitter ce monde, effaryé de laisser derrière lui Laeticia et leurs filles : "Je vais partir avant elles. Comment vont-elles s'en sortir?"
(LPR/Picture : Belga)