Politique

Logée au sein de la Chambre, la Commission de contrôle des dépenses électorales et de la comptabilité des partis, a pour mission de faire respecter des plafonds électoraux. Si officiellement, les derniers comptes approuvés sont ceux de l'année 2016, les comptes 2017 des partis ont quant à eux été déposés dans l'attente d'être approuvés.

Ces comptes permettent de se faire une bonne idée de l'état des finances des formations politiques avant la bataille électorale qui s'annonce.

Le quotidien l'Echo vient de publier les chiffres de cette "trésorerie". Ils représentent les montants additionnés des sommes apparaissant dans les comptes sous les rubriques "Placements de trésorerie" et "Valeurs disponibles". Voici donc un aperçu des différents "trésors de guerre" des partis:

PS: 14,11 millions d'euros
MR: 7,46 millions d'euros
cdH: 7,26 millions d'euros
Ecolo: 2,86 millions d'euros
PTB: 1,1 million d'euros
Défi: 0,59 million d'euros
PP: 0,18 million d'euros

Dans le cas des campagnes électorales, il faut savoir que les partis ont des plafonds de dépenses à ne pas dépasser. Ces plafonds, dont les montants sont cumulables, sont de trois ordres.

Premièrement, il s'agit des dépenses liées au parti. Elles ne peuvent excéder 372.000 euros pour Bruxelles et la Wallonie. Voire 75.000 euros si la formation en question n'a pas déposé plus de cinquante listes au scrutin.

Viennent s'ajouter ensuite les dépenses liées à la liste électorale en elle-même et celles visant à la promotion du candidat. Ces limites sont fonction du nombre d'électeurs inscrits au sein de la commune ou de la province concernée. Par liste, comptez entre 2,7 euros et 0,14 euro par électeur – le montant est dégressif, suivant des tranches allant de 1.000 à 80.000 têtes de pipe. Et par candidat, le tarif varie entre 0,08 et 0,015 euro par électeur – avec un minimum de 1.250 euros par candidat, conclut la même source.

(FvE - Source: L'Echo - Illustration Picture: Belga)