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La chasse aux faux passeports est ouverte

Dans le cadre de la mission en Guinée de Theo Francken (N-VA), secrétaire d'État à la Migration, deux inspecteurs belges spécialisés ont dispensé une formation aux policiers guinéens de l'aéroport de Conakry, indique La Dernière Heure, le but de cette initiative étant de mieux gérer l'immigration irrégulière des Guinéens en Belgique.

Si l'on en croit les chiffres, parmi les 21,8 millions de voyageurs qui sont passés par l'aéroport de Zaventem en 2016, quelques 1.511 personnes ont été refusées à la frontière et pas moins de 1.830 dossiers pour faux documents ont été ouverts. Parmi les nationalités les plus représentées, on retrouve l'Albanie et la Guinée. C'est sur base de ce constat que les policiers belges ont accompagné le secrétaire d'Etat.

Pour ces deux policiers fédéraux, la donne est claire: il est déjà trop tard quand les migrants munis de faux papiers sont détectés à Zaventem. La bonne solution consiste à s'attaquer au problème en amont et d'empêcher qu'ils ne quittent de leur pays d'origine en possession de faux documents.

Lors d'une présentation dédiée aux autorités et à la police guinéenne, les deux officiers ont donc partagé leurs techniques de détection de l'immigration illégale avec les participants. Parmi les principaux thèmes abordés, on retrouve l'analyse du comportement de la personne, l'examen attentif du passeport et du visa et la demande de vérification du numéro de passeport à Bruxelles.

Ce n'est pas la première fois que les formateurs se rendent dans certains pays étrangers sur demande des compagnies aériennes. Brussels Airlines ou TUI, par exemple, feraient régulièrement des demandes de ce type. Car, quand il est avéré qu'une personne passe avec un faux document, les compagnies doivent payer une amende de 5.000 euros. "Ça arrive tous les jours”, explique un des deux inspecteurs.

(FvE - Source: La Dernière Heure / Illustration Picture: Belga)

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