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"La N-VA est le cancer des Belges"

Dans un édito au vitriol, Thierry Fiorilli, rédacteur en chef de l'hebdo Le Vif/L'Express, s'en prend violemment à la N-VA. Il n'hésite pas à affirmer que le parti de Bart De Wever est le "cancer des Belges".

Selon lui, l'été 2014, date de l'entrée de la N-VA au gouvernement, figurera en bonne place dans l'histoire sombre de la Belgique. "Parce que c'est là qu'on pourra situer le moment où le cancer s'est attaqué au pays. Une forme de cancer particulièrement redoutable, qui ronge lentement, laisse en vie plusieurs années mais affaiblit grièvement les facultés mentales. Avant l'effondrement physique, brutal. Et puis la mort", écrit Thierry Fiorilli qui accuse Charles Michel d'avoir invité les nationalistes flamands aux affaires dans le seul but de devenir Premier ministre.

Selon lui, la N-VA est une maladie grave: "S'attaquant aux cellules de la Belgique - soit ses citoyens - et non plus de la seule Flandre. Affectant son raisonnement et émoussant ses capacités de discernement. Certains de ses organes résistent. Mais la maladie se propage. Et tout le monde en perçoit chaque jour plus clairement les effets", poursuit-il.

Les attaques terroristes sur le sol belge ont aidé les idées de la N-VA à contaminer le pays, explique Fiorilli: "C'est là la plus belle réussite de Bart De Wever. Depuis son trône anversois, il a contaminé les esprits jusqu'aux coins les plus reculés de Wallonie. Depuis cet été-là, depuis bientôt quatre ans, le grand gourou du parti nationaliste flamand n'a pas cessé d'infecter la tête des Belges. Avec Jan Jambon et Theo Francken, en utilisant médias traditionnels et réseaux sociaux, favorisé en plus par la crise migratoire européenne et les attentats islamistes sur nos terres, il est parvenu à ce qu'on décèle dans la population de plus en plus de métastases."

Et la maladie semble désormais acceptée comme une sorte de fatalité par une majorité de la population. "En bientôt quatre ans donc, entre trois saillies, quatre mensonges et deux demi-excuses, ce trio-là est parvenu à ce qu'une peut-être majorité de Belges, déjà, acquiesce notamment à une forme de plus en plus évidente de violence d'Etat. A ce qu'ils l'applaudissent. Et en demandent davantage encore," conclut Thierry Fiorilli

(LpR avec Fausto- Source: Le Vif/L'Express/Picture: Belga)

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