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La surprenante confession de Bart De Wever

Dans la Dernière Heure de ce mardi, Bart De Wever revient sur sa transformation physique, entamée il y a 7 ans et explique pourquoi il a décidé à ce moment-là de vivre plus sainement.

"Je suis sorti extrêmement frustré des négociations pour le gouvernement. J'avais beaucoup mangé à cette période-là. J'étais gros et avais besoin de changer de façon de vivre," confesse le bourgmestre d'Anvers.

C'est Chris Goossens, le médecin du club de football d'Anderlecht, qui l'a convaincu de se mettre au sport plutôt que de se faire placer un by-pass gastrique. Un an plus tard, il terminait les 10 miles d'Anvers. "Je faisais 143 kilos et j'avais perdu 60 kilos en six mois. Personne ne croyait que je pouvais finir. J'ai mis plus de deux heures. L'année d'après, j'ai fait 1h30 puis 1h26," se souvient-il.

Mais a-t-il choisi de perdre du poids pour soigner son image médiatique ? "Être gros n'est pas un désavantage en politique. Regardez Maggie De Block. Elle a une image très positive. Les gens apprécient les politiciens avec des formes. Maigrir pour être populaire n'est pas une bonne idée. Le seul moyen d'en tirer parti est de surfer sur le changement avec un slogan du type 'La force du changement'. En être la preuve vivante devient dès lors utile", explique Bart De Wever qui a aussi arrêté toute consommation d'alcool depuis 2011.

"J'ai pris une bouteille dans un restaurant que j'aime beaucoup et je me suis dit que c'était la dernière de toute ma vie," raconte-t-il. "Les premiers mois ont vraiment été difficiles, je dois être honnête. J'ai ensuite perdu l'habitude de la boisson. Après six mois, il y avait déjà une nette évolution. Au bout d'un an, l'idée de boire de l'alcool m'était devenue totalement étrangère," avoue-t-il.

Mais un homme politique est souvent sollicité pour boire un verre: "Au début, ce n'était pas simple. Les gens me tendaient un verre et je devais à chaque fois m'expliquer. Ils étaient très surpris en général. Certains me forçaient même un peu la main en m'en proposant quand même. J'ai déjà eu des gens qui m'ont dit 'Le régime est terminé, donc prends un verre.' Ce n'était pas pour m'ennuyer, mais bon…"

Mais, heureusement, au bout de deux ans d'abstinence, les sollicitations ont cessé: "Maintenant, quand j'arrive quelque part, on me tend un Coca Zéro," conclut-il dans un éclat de rire.

(LpR/Picture : Belga)

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