Scandale Gial: la N-VA veut la peau de l'échevine PS
Karine Lalieux, l'échevine bruxelloise de la Culture, du Tourisme, des Grands Evénements et de la Propreté Publique est dans la ligne de mire de la N-VA dans la capitale. Le parti nationaliste flamand en a plus qu'assez des scandales à répétition qui impliquent le PS.
Comme son prédécesseur, Karine Lalieux a signé la convention régissant le paiement du directeur de l'asbl Gial, Michel Leroy, en charge du parc informatique de la Ville. Pour rappel, ce directeur-consultant a facturé pendant 18 ans 1.000 euros par jours pour ses services. Un montant hallucinant pourtant approuvé par les responsables, le dernier accord remontant à 2008. A l'époque, c'est Karine Lalieux qui était échevine. La N-VA juge Madame Lalieux plus que responsable de ce contrat illégal et exige sa démission de son poste d'échevine à Bruxelles.
"Le contrat est trop cher. Ce qui veut dire que c'est du gaspillage financier. Mais en plus, elle aurait dû faire un appel d'offre public et comparer le prix de ce consultant avec ce que d'autres concurrents pourraient proposer", commente Johan Van Den Driessche, député bruxellois et conseiller communal de la N-VA. "Je note que l'échevine Lalieux a prolongé pour une durée indéterminée ce contrat entre le directeur et l'asbl Gial, elle doit en tirer elle-même les conclusions. Il s'agit d'argent public et d'un organisme qui doit donner le bon exemple", insiste Johan Van den Driessche.
"La Ville de Bruxelles est la championne des asbl dirigées par le monde politique et dans lesquelles le contrôle démocratique du conseil communal est très difficile ou pratiquement inexistant. Il est grand temps que cela change", regrette pour sa part Bianca Debaets (CD&V), secrétaire d'Etat bruxelloise à la Transition numérique
(LpR avec Skwadra/Illustration picture: Belga)