Une prison flottante, la dernière idée folle de Francken
Zeebrugge: c'est le point final vers lequel convergent quotidiennement les dizaines de transmigrants qui cherchent à entrer au Royaume-Uni, via la Belgique. Theo Francken, le secrétaire d'État à l'Asile et aux Migrations, explique vouloir enfermer à l'avenir les transmigrants arrêtés dans cette zone sur un ponton pénitentiaire flottant en face de Zeebrugge, car la capacité actuelle des centres fermés est insuffisante.
L'idée de Theo Francken, qui ne fait pas l'unanimité au sein de la majorité gouvernementale, est de louer une barge géante, spécialement conçue pour y héberger 300 migrants. La Belgique a déjà utilisé cette solution en 2016 pour y installer provisoirement des demandeurs d'asile qui fuyaient la guerre en Syrie.
Mais il faudrait recruter 400 personnes pour assurer l'encadrement sur ce ponton-prison, qui ne serait de toutes façons disponible que dans 6 mois. Ce projet ne constitue donc pas une solution concrète et rapide au manque de places évoqués par M. Francken. Au sein du gouvernement, les partis alliés à la N-VA préféreraient que l'on ré-affecte certaines casernes.
Mais cette nouvelle idée de Theo francken fait froid dans le dos et fait inevitablement hurler les démocrates. Onne peut en effet s'empêcher de penser aux bateaux-prisons du 18e siècle, des vieux navires ancrés au large et à bord desquels les détenus vivaient dans des conditions effroyables.
(LpR avec Fausto - Source: VRT Nieuws/Picture: Belga)
