Politique

Peut-on confier à des volontaires la surveillance des barrières nadar barrant l'accès à des événements, la gestion du trafic aux mêmes endroits, la vérification de la comptabilité dans le cadre d'enquêtes sur le travail au noir ou les recherches informatiques et fiscales contre des formes spécifiques de criminalité?

C'est en tout cas l'idée de Bart De Wever, président de la N-VA et bourgmestre d'Anvers, qui songe à la mise en place d'un cadre légal pour les policiers volontaires, peut-on lire ce matin dans divers médias. Selon lui, cette mesure permettrait de décharger le corps de police d'une part de leur travail en ayant recours à d'anciens policiers, à d'ex-militaires mais aussi à des fiscalistes, des comptables et des informaticiens. Ceci permettrait  aux agents de consacrer plus de temps à leurs missions centrales, d'après Mr De Wever.

Sur VTM, au cours de l'émission 'Demeulemeester in Debat', Mr De Wever a déclaré: "Je pourrais ainsi renforcer mon corps de police de 10% à l'occasion d'événements". Selon le président de la N-VA, de nombreux jeunes pensionnés sont en effet disposés à travailler pour la police durant une courte période. 

Mais, petit hic, un policier volontaire est soumis un statut particulier, qui doit être assorti d'une formation, d'un screening des antécédents et du port d'un uniforme spécifique. Le législateur doit en outre préciser clairement quelles tâches de police ces volontaires peuvent effectuer. Ce type de dispositif est déjà mis en place actuellement dans plusieurs pays voisins (Pays-Bas, Grande Bretagne, France, ...), a encore indiqué Bart De Wever.

Le président de la N-VA espère que ce le dispositif sera  instauré au cours de la prochaine législature.

(Fve - Source: La Dernière Heure- Illustration picture: Belga)