Israël redoute de graves violences
Alors que la situation est déjà particulièrement tendue dans la région, c'est ce lundi que l'ambassade américaine auprès de l'état hébreu quitte Tel Aviv pour déménager à Jérusalem. Un geste ressenti comme une provocation par les Palestiniens et la grande majorité du monde arabe.
Depuis que Donald Trump a ainsi "reconnu" explicitement Jérusalem comme la capitale indivisible d'Israel, des troubles ont éclaté le long du mur qui sépare Israël de la bande de Gaza.
Ces manifestations hebdomadaires, organisées depuis six semaines le long de la clôture de sécurité bordant la bande de Gaza ont débouché sur des violents affrontements avec Tsahal, l'armée israélienne, qui a autorisé les tirs à balles réelles (40 morts du côté palestinien), suite aux vélléités de certains manifestants affiliés au Hamas de s'infiltrer en Israël.
Dans un contexte déjà particulièrement tendu sur le front avec l'Iran, l'Etat hébreu se prépare à une semaine sous haute tension car le mécontentement palestinien devrait culminer le jour anniversaire de la "Nakba", avec des scénarios-catastrophes envisagés par les Israéliens eux-mêmes, qui craignent de voir "des femmes et des enfants poussés en première ligne", de l'aveu même de l'ancien Major-général de l'armée, Israel Ziv.
Cette semaine "de tous les dangers" coïncide avec la célébration, ce lundi, du 70ème anniversaire de la naissance de l'état d'Israël.
(LpR avec Fausto/Picture: Belga)