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Mogi Bayat se prend une grosse claque

Mogi Bayat est devenu en quelques années une personnalité incontournable dans le milieu du football belge. Son intelligence, son bagout, son flair lui ont permis d'être présent dans pas mal d'opérations importantes et ce tant durant les mercatos que lorsqu'il s'agit d'amener un coach en cours de saison.

Mais cette omniprésence et cette habileté ne lui valent évidemment pas que des amis. Ainsi, Nenad Petkovic, lui-même un ancien agent (Preud'homme, Jestrovic, Fellaini etc.), s'est livré à une véritable charge au picrate contre l'ancien manager du Sporting de Charleroi.

"Il a provoqué une trumpisation du métier. Regarde ses tweets, souvent à sa gloire", balance-t-il dans les pages du Sport Foot Magazine de cette semaine.

"Il passe du temps à insulter les arbitres sur les réseaux sociaux dès qu'il estime que l'arbitrage a été défavorable à Charleroi - et le club, avec l'homme au masque de frère, ne réagit pas. Il se moquait de Yannis Anastasiou quand il était entraîneur de Courtrai, tout ça parce qu'un de ses joueurs, Jérémy Perbet, ne jouait pas. Tu ne vois ça dans aucun autre pays", poursuit l'ex-agent qui n'hésite pas par ailleurs, à mettre sur le dos de Bayat la crise qui règne actuellement au RSC Anderlecht.

"Il y a des axes. Charleroi - Anderlecht - Gand. Là-bas, Bayat est dans tous les deals, entrants et sortants. (...) On voit des transferts complètement improbables et des montants que personne ne comprend. Dans ces clubs, le nom de l'agent est plus important que la qualité du joueur. Pour Kenny Saief, on dit qu'il y a une option d'achat entre 3 et 4 millions ! Pour un gars qui était réserviste à Gand !

(...) Au final, on se retrouve avec une équipe d'Anderlecht qui est probablement la plus faible depuis la grande période avec Gaston Taument et Dan Petersen, à la fin des années 90. Personne ne donne 3 millions pour une maison qui vaut 3 fois moins. Mais dans le foot belge, ça peut se faire. Le problème, c'est que sur le terrain, tu ne peux pas cacher tes carences. Anderlecht, c'est quoi aujourd'hui? Ils sont ridicules sur la pelouse. S'ils étaient ridicules avec des caisses pleines, on pourrait encore les traiter de radins. Mais non, là ils ont un stade obsolète, 40 millions de dettes et une équipe de brèles" dégaine enfin Nenad Petkovic qui est cependant persuadé que Marc Coucke va remettre de l'ordre dans la Maison Mauve et qu'il va "rebattre les cartes".

(Dupk avec LpR - Source : Sport Foot Magazine /Picture : Belga)


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