Parc Maximilien: les solutions radicales de Theo Francken
Ces derniers jours, un nombre croissant de migrants est à nouveau signalé dans le Parc Maximilien et ses alentours. Chaque jour, de 500 à 700 personnes sont installées dans ce parc bruxellois proche de la Gare du Nord, un chiffre équivalent à la fréquentation constatée il y a un an. Les volontaires des organisations humanitaires se retrouvent une fois de plus confrontés aux conditions de vie dramatiques de ces migrants et tirent la sonnette d'alarme. Car les solutions structurelles font défaut.
Dans son style caractéristique et volontairement provocateur, le Secrétaire d'état à l'Asile et aux Migrations, Theo Francken (N-VA) ne voit qu'une solution possible.
Les nombreux migrants présents sur place reçoivent chaque jour des repas dans le parc et espèrent se voir attribuer une place pour passer la nuit. Le centre d'accueil de Haren offre 300 lits, les autres nuitées disponibles étant offertes par la Plateforme Citoyenne qui s'appuie sur la solidarité et les personnes privées.
Theo Francken, lui, propose une solution radicale. "Je ne peux pas offrir un lit, un bain et du pain à ces personnes car la loi sur l'accueil de 2007 me l'interdit. Il n'y a qu'une solution: nous allons les enfermer et les renvoyer dans leur pays d'origine, quelle que soit les difficultés", explique-t-il à l'émission Terzake de la VRT.
Le Secrétaire d'état estime que les bénévoles créent cet afflux de migrants en offrant repas et nuitées. "Les ONG ont construit un vrai réseau. On vous offre à manger gratuitement, une assistance médicale et la possibilité de trouver un lit." Selon Francken, c'est un véritable "hub migratoire" qui a ainsi été crée pour ceux qui veulent rejoindre la Grande-Bretagne via la Belgique. "Ce ne sont pas des réfugiés, ce sont des migrants économiques", conclut Theo Francken.
(LpR avec Skwadra - Source: Terzake/Picture: Belga)