Pugilat et verre de vin pour un "chaud" Clasico
Le Standard est cette saison la bête noire du RSC Anderlecht. Il l'a rappelé mercredi soir à Sclessin en prenant la mesure d'un Sporting bien moins inspiré qu'il y a trois jours contre Bruges. Les supporters rouches se sont ainsi régalés et les spectateurs neutres de la JPL ont assisté à un bon match. Cependant, la soirée a été ternie par deux incidents qui, s'ils ont été finalement limités, auraient pu avoir des conséquences graves.
D'abord, durant la mi-temps, lors de la rentrée au vestiaire, on a failli assisté à un pugilat entre Ricardo Sa Pinto et Karim Belhocine. Les deux hommes n'ont évité les coups que parce qu'ils ont été retenus par d'autres membres de leur staff respectif. Loin d'exprimer le moindre regret, l'entraîneur du Standard s'est fendu après le match d'une explication dont on se serait bien passé.
"L'incident dans le tunnel? Rien de spécial. C'est du passé. Dans les grands derbys, nous sommes chauds. Nous ne sommes pas des femmes, mais des hommes. Nous résolvons tout en interne", a commenté le coach portugais qu'on croyait pourtant assagi.
Le deuxième incident déplorable de la soirée, c'est bien sûr le verre à vin jeté sur la pelouse par un énergumène en pleine seconde mi-temps. Non seulement le geste était imbécile, mais aurait pu avoir des conséquences dangereuses avec les tessons de verre éparpillés sur la pelouse. Sans la vigilance de Monsieur Visser et celle des stadiers qui ont ramassés les débris, l'un ou l'autre des 22 acteurs sur la pelouse aurait pu méchamment se blesser.
La soirée aurait pu être parfaite. Elle ne l'a malheureusement pas tout à fait été.
(Dupk avec LpR/Picture : Belga )