Des cadavres dans le placard au Standard!

Bruno Venanzi, le nouveau propriétaire du Standard, refait la une après une interview accordée au magazine Trends Tendances en accusant son prédécesseur d'avoir vidé les caisses du club et d'avoir mis en place des combines pour payer moins d'impôts!

Les relations entre Bruno Venanzi et Roland Duchâtelet tournent à l'aigre. La dernière interview accordée par le nouveau propriétaire du Standard au magazine Trends Tendances est une véritable charge contre la gestion du club de l'ancien propriétaire.

Venanzi dit découvrir des tas de cadavres dans les placards de la Maison Rouche et surtout une réalité comptable qui serait tout, sauf rassurante. "Il ne reste quasiment rien (dans les caisses du club). Aux alentours de deux millions d’euros. Cela n'est pas beaucoup pour la gestion d'un tel club" explique le nouvel et turbulent homme fort de Sclessin qui pointe de grosses zones d'ombre dans la comptabilité du club, pour ne pas parler d'irrégularités.

"Il y a des choses qui ne sont pas normales. Je vais lui réclamer une partie de l'argent qui est conservé car il y a des erreurs dans la comptabilité ! Le plus étonnant est qu'il avait des combines pour payer moins d'impôts. Il avait des montages pour économiser 1.000 ou 2.000 euros sur le salaire d'un employé mais à côté de ça, on retrouve des factures de 200.000 euros pour des agents !" poursuit le président du Standard qui a encore planté une dernière banderille dans le dos de son prédécesseur dont il souligne la vénalité.

"Est-il satisfait de la revente ? D'un point de vue financier oui. Mais s'il ne vit que pour des satisfactions d'ordre financier alors qu'on voit ce qui s'est passé au club, alors là je dis : pauvre homme !".