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Le gouvernement français est confiant, mais la presse hexagonale s'inquiète pour Platini

Même si Michel Platini n'a été entendu qu'à titre de témoin dans l'enquête ouverte par la justice suisse contre Sepp Blatter, le fait de voir son nom mêlé à la gestion "déloyale" de la Fifa ne fait évidemment pas du bien à l'aura de l'actuel président de l'UEFA qui se présente souvent comme le chevalier blanc du football moderne. Candidat à la succession de Sepp Blatter, les derniers événements (et notamment l'affaire du 1,8 millions d'euros qu'il a reçus de Sepp Blatter) pourrait compliquer la campagne électorale de l'ancienne icône du football français. S'il peut compter sur des appuis, et non des moindres, comme celui de Manuel Valls ("Nous avons la chance d'avoir Michel Platini, qui a été un grand sportif, qui est un grand dirigeant sportif à la tête de l'UEFA et moi je lui fais entièrement confiance"), l'affaire suscite cependant des inquiétudes dans la presse d'Outre-Quiévrain. Ainsi, L'Equipe écrit : "Cette affaire tombe mal pour le Français. Lorsqu'il s'est lancé, il se doutait bien que les cinq mois de campagne seraient très longs et parsemés de chausse-trapes. Il y est. " observe Etienne Moatti. L'Est Répuplicain abonde également dans le même sens. "Tous les coups seront permis et pas toujours francs! Le célèbre 10 français en sortira-t-il indemne, c'est-à-dire en chevalier blanc d'instances corrompues par des buts résolument trop lucratifs... "? Pour le journal Le Parisien, les derniers développements sont carrément un coup porté à la candidature de Platini à la présidence de la FIFA. "Sa candidature n'est pas enterrée, loin de là, et l'ancien milieu de la Juventus est ce matin encore bien décidé à se présenter à l'élection suprême. Néanmoins, il a subi une première charge violente qu'il va certainement porter comme un fardeau lors des prochains mois" s'inquiète le journal de la capitale qui "croise les doigts pour que de nouveaux cadavres ne tombent pas des placards de la Fifa sur le candidat français". Pour Le Figaro, "La FIFA n'est plus qu'un champ de ruines. Le Français a été éclaboussé par l'ouverture d'une procédure pénale contre son ancien allié. De là à penser que Blatter veut l'entraîner dans sa chute...". Enfin, on laissera provisoirement le mot de la fin à la Dépêche du Midi qui souligne la violence de la campagne électorale pour la présidence de la FIFA. "La course à la présidence de la Fédération internationale, à laquelle participait Michel Platini, nous vaut aujourd'hui une lutte sans merci qui ferait passer nos campagnes présidentielles pour une aimable guerre des boutons". (Source : Le Matin/Le Parisien/L'Equipe/Le Figaro)(Dupk/Picture : Belga)

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