Tennis

"Il n'y aura rien à voir" et "une finale Azarenka-Sharapova serait un vrai cauchemar", voilà ce que pense en gros la presse australienne d'une éventuelle finale entre Maria-la-Russe et Victoria-la-Biélorusse, les deux grandes blondes hurleuses du circuit. Irrité par les cris perçants des deux demoiselles, le commentateur télé de la chaîne Channel 7 aurait juré d'installer un appareil mesurant les décibels au bord du court. "Le match entre Sharapova et l'Allemande Lisicki était insoutenable à voir. Les hurlements de la Russe rendaient cette partie très désagréable, en dépit de la qualité du tennis proposé", écrit Patrick Smith dans le quotidien The Australian. Mais il n'y a pas que Sharapova qui irrite les oreilles australiennes. Victoria Azarenka, qui sera opposée jeudi à Kim Clijsters pour une place en finale, a elle aussi la désagréable manie d'accompagner tous ses coups de grands hurlements. Et elle n'a pas l'intention de se mettre à jouer au tennis en silence: "Je suis comme ça et c'est la façon dont je joue depuis que je suis enfant. C'est ma manière de bouger et de respirer." La Polonaise Radwanska, battue en quart de finale par Azarenka s'est déclarée dérangée par tout ce boucan: "Que voulez-vous que je fasse face à ces cris? C'est tout simplement dérangeant, car beaucoup trop fort." La presse australienne regrette avec nostalgie le bon vieux temps où la seule chose qu'on entendait sur un court, c'était John McEnroe s'en prenant à un juge de ligne. Mais c'est aujourd'hui devenu impossible. A moins d'enguirlander l'ordinateur qui a remplacé l'oeil humain sur tous les coups litigieux. Tout fout le camp... (LB avec DR/Picture: photo news)