Cette Tchèque le prouve : une voiture simple peut être sympa

La Škoda Scala a été restylée pour 2024. Cette berline est désormais équipée d’un tableau de bord numérique. Elle a aussi un nouveau visage avec des signatures LED redessinées. Mais au volant, ça donne quoi ?

Dommage qu’il n’a pas neigé durant cet essai estival Franchement, une voiture de 115 ch, avec des pneus adaptés, adoptant un vrai frein à main et une boîte manuelle à six rapports. Rien de mieux pour progresser avec le sourire sur un manteau blanc. Ce sera pour une autre fois, car notre Škoda Scala était bleue comme le ciel d’août lors de cette semaine à son volant. Sous le capot, le 1.0 l essence 3 cylindres n’a aucun mal à tracter la voiture. Cela se voit de suite avec la consommation réelle un peu au-dessus des 5 litres aux 100 km. Proche de celle officielle WLTP de 5,2 l/100 km. Oui, j’ai bien réussi à conduire quasiment à la limite normée sur routes ouvertes, au quotidien. Pourtant, je ne me suis pas vraiment ennuyé. Ce qui m’étonne d’autant plus…

Pied gauche

La Scala a suffisamment de souffle pour enfiler les vitesses en restant à un régime de 2000 tr/min. Ce qui permet de voguer tranquillement sur autoroute tout en se grisant en sortie de virage. Car elle a une bonne détente à l’accélération compte tenu de sa puissance. Un bon démarrage feu vert avec le pied gauche agile et la main droite énergique sur une grande avenue a permis de rapidement atteindre les 70 km/h sans avoir l’air ridicule face aux SUV à boîte automatique des bandes voisines. Le châssis est bien sûr paramétré pour éviter les mauvaises surprises. Mais la direction est informative et précise. Elle peut donc se mouvoir dans tous les environnements. D’autant qu’elle n’est ni trop petite pour une famille vadrouilleuse, ni trop grande pour un clan citadin.

Bonnes idées

Comme toute Škoda, la Scala a droit aux petites intentions bien sympathiques comme la petite pince pour laisser les tickets de parking derrière le pare-brise, le grattoir rangé dans la trappe à carburant ou le filet sous le couvre-bagages. Rien à dire non plus au niveau de l’agencement des espaces de rangement ou du coffre accessible via un hayon à ouverture et fermeture électrique. Certes, le décor manque d’audace. C’est simple et efficace, mais un peu tristounet. Et puis, le système multimédia est conforme aux attentes d’un client en 2024, avec des raccourcis sur les côtés de l’écran. Que demander de plus à ce prix-là (un peu plus de 30.000 €) ? Honnêtement : rien !