Les feux à l’espagnole : l’arme anti-excès de vitesse ?
Omniprésents sur les routes ibériques, les feux à l’espagnole s’installent de plus en plus dans d’autres pays. Ces feux de signalisation ne sont pas installés à un carrefour ni à un passage pour piétons. Ils sont là pour arrêter les pressés.
Comment réduire la vitesse des usagers de la route ? En mettant des radars, des radars tronçons, des policiers avec des jumelles ? Il y a plus simple : leur balancer un feu rouge. C’est le but des feux à l’espagnole. Originaire d’Espagne, cette signalisation séduit de plus en plus dans les autres contrées. Si un véhicule arrive trop rapidement, un feu passe alors au rouge pour le bloquer. C’est frustrant pour le conducteur qui, en plus, peut voir la désapprobation des autres conducteurs, respectueux du Code de la route, arrêtés par sa faute, y compris dans l’autre sens de circulation.
Sauf que
Toutefois, son efficacité a ses limites. Ceux qui roulent vraiment très vite ont parfois le temps de passer au vert entre le capteur de vitesse et la signalisation. Non seulement il ne paye pas le temps de son infraction, mais il peut aussi forcer tous les autres à en perdre à cause de lui. Et puis, il y a les habitués du secteur qui finissent par ne plus se soucier de ce feu rouge sans carrefour ni passage clouté… Il faudra donc que les autorités pensent aussi à ajouter un radar de contrôle de grillage de feu.
(Olivier Duquesne – Source : RTBF & Le Soir – Picture : © Olivier Duquesne)