Muguet du 1er mai: un juteux business!
Le 1er mai, on ne voit que lui, le fameux brin de muguet sensé apporter du bonheur. Et le marché des clochettes blanches semble bien se porter chez nous.
Si le muguet était déjà en vente dès la fin de la semaine dernière dans les grandes surfaces, le week-end passé sur le bord des routes et chez les fleuristes, la majorité des ventes se réalisent aujourd'hui. En effet, par tradition, le 1er mai c'est le jour où l'on offre du muguet.
Une journée bien lucrative pour les fleuristes, car le muguet se vend généralement en une seule journée. Néanmoins, la gestion des stocks s'avère très compliquée vu que la fleur est fragile, et c'est sans compter le stress lié à la floraison.
Autre aspect et non des moindres, la concurrence est pour le moins rude. En effet, ce marché lucratif attire les convoitises des commerçants d'un jour: les vendeurs de rue et les particuliers qui vendent du muguet de manière occasionnelle.
Bien que les commerçants ambulants doivent obtenir une autorisation délivrée par le Guichet d’entreprises, peu de contrôles sont diligentés auprès des vendeurs de rue. Une situation que déplore l'Union Royale des Fleuristes de Belgique. Chaque année, l'organisation demande aux communes de réagir en organisant davantage de contrôles. Mais le 1er mai étant un jour férié, les effectifs sont réduits ce jour-là et peu de contrôles sont donc organisés.
Si la loi permet de saisir la marchandise exposée à la vente et prévoit des sanctions d'emprisonnement de huit jours à trois ans ainsi que des amendes pouvant aller de 26 à 1. 000 euros, l'application réelle est plutôt rare... au plus grand bonheur des fleuristes d'un jour.
(FvE - Source: RTBF / Illustration Picture: Pixabay)