Cette arme française va faire frémir Poutine
L’industrie d’armement française a développé son premier drone kamikaze, aussi nommé le “Colibri”.
Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, l’avait annoncé mi-octobre : les tests du “Colibri” ont tous été concluants. Il sera d’ailleurs, dans un avenir très proche, envoyé en soutien à Kiev. "J’ai pris la décision de commander 2000 munitions télé opérées, autant pour les besoins de l’armée française que pour l’Ukraine. […] Les drones kamikazes sont absolument fondamentaux dans la conduite des opérations" avait annoncé Lecornu en mars dernier, lors d’une visite chez Delair, le fabricant de ces drones en partenariat avec le géant KNDS, souligne le média Midi Libre.
Un porte-parole de KNDS France, repris par 20 Minutes, souligne que le "Colibri a vocation à neutraliser des cibles statiques et des véhicules légers en mouvement, par exemple un pick-up évoluant à 50 km/h sur une piste". Ce drone kamikaze (ou drone suicide) se déploie discrètement et très rapidement pour frapper sa cible, à plusieurs kiliomètres. Il possède une autonomie de vol de 45 minutes et est capable de transporter une charge de 500 grammes. Autre atout non négligeable ? Une résistance efficace aux brouillages de communications (omniprésents sur le front).
Dès novembre, plusieurs “Colibri” seront livrés aux forces ukrainiennes. Une arme française, développée sur 6 mois, qui permettra de mieux rivaliser avec les moyens techniques (dont des drones iraniens) de l’armée de Vladimir Poutine, souligne Midi Libre.
(Manon Pierre - Source : Midi Libre - Illustration : Unsplash)