Du rififi au Service des Sports de la RTBF?
C'est la saga de cette fin d'été à la RTBF. Boosté par le succès d'un Euro 2012 dont il avait assuré la présentation avec brio, Benjamin Deceuninck (le petit jeune à la belle petite gueule qui monte à la RTBF) avait dans un premier temps donné son accord pour la saison prochaine à une proposition de Belgacom TV avant de faire marche arrière, suite à une contre-attaque de la direction ertébéenne. Mais pour rester dans le giron de la télévision publique, Deceuninck aurait évidemment négocié quelques améliorations substantielles de son statut et... de ses émoluments. Depuis cet incident, Deceuninck a pris du galon et co-présente "Studio 1/La Tribune" avec Michel Lecomte, personne ne s'en plaindra. Mais d'après la DH, depuis la promotion accordée à Deceuninck, le climat serait devenu assez malsain au sein de l'équipe des Sports de la RTBF. Les uns affirme que Deceuninck "se prend pour une star", les autres parlent d'une "ambiance électrique". Du côté de Michel Lecomte, on botte en touche : "La hiérarchie a estimé pour toutes sortes de raisons qu'il fallait conserver Benjamin dans notre équipe, un avis que je partage. Elle a fait ce qu'il fallait pour. Après, il y a beaucoup de fantasmes dans tout ça", explique le patron du Service des Sports. "Il n'a pas été tant augmenté que ça... son salaire à la base était assez peu élevé par rapport à ce qu'il fait", estime une source anonyme. Toujours est-il que les jalousies et les rumeurs de couloir ont fait le reste. Ce que reconnaît honnêtement Lecomte. "On vit un moment délicat. Ce qui s'est passé est arrivé de façon abrupte et on a dû y répondre rapidement. Maintenant, il va falloir bien re-fixer les choses, parler, écouter aussi, comprendre au mieux les réactions des uns et des autres. On a toujours bien tenu le cap collectif, même si dans celui-ci chacun doit tenir compte des aspirations individuelles. À moi de concilier tout ça et de faire en sorte qu'on ne perde pas ce sens collectif. La balle est dans mon camp. Elle est aussi dans celui de Benjamin, qui en est bien conscient", conclut-il. (LB/Picture : photo news)