“Londres, Berlin et Washington pourraient devenir les prochaines cibles du Kremlin”
Dmitri Medvedev, qui a été président de la Russie de 2008 à 2012 et qui est un allié majeur de Vladimir Poutine, met en garde l’Occident, et plus particulièrement l’Allemagne.
Medvedev, aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, n’a pas du tout apprécié la parution récente d’un article dans le quotidien allemand Bild. Selon lui, l’Occident y vantait le retour des chars allemands sur le sol russe.
En mars 2024, Taras Kuzio, du think tank Atlantic Council de Washington, a indiqué que Medvedev avait alerté l’Occident “contre d'éventuelles attaques nucléaires contre Washington, Berlin et Londres, et avait juré de s'emparer de davantage de territoires ukrainiens, y compris Kyiv". Plus récemment, le 9 août, l’allié de Poutine a exprimé une nouvelle fois sa volonté de s’impliquer dans un combat ouvert. Sur X, il a directement menacé Berlin, à la suite de la publication dans le Bild.
Il écrit : "le journal allemand Bild a publié un article revanchard dans lequel il annonce fièrement le retour des chars allemands sur le territoire russe". D’après Newsweek, relayé par The Daily Digest, Medvedev fait là référence à l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne naz.ie en 1941. "En réponse, nous allons tout faire pour amener les chars russes les plus récents sur la place de la République", ajoute-t-il. La Platz der Republik est l'une des principales places publiques de Berlin et se trouve en face du Reichstag, où se réunit le Parlement fédéral allemand, précise The Daily Digest.
Newsweek rappelle toutefois à Medvedev que l’Allemagne fait partie de l’OTAN et que toute attaque contre cet État membre forcerait les alliés de Berlin à lui apporter leur aide (selon l'article 5 du traité de l'OTAN).
(Manon Pierre : Source : The Daily Digest - Illustration : Unsplash)