Poutine fait soudainement marche arrière
En novembre prochain, Vladimir Poutine doit assister au sommet du G20 au Brésil… Un voyage à haut risque qui pourrait lui valoir une arrestation.
Le président russe fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI). Il est accusé d'avoir joué un rôle dans l'expulsion de milliers d'enfants ukrainiens.
Et, en tant que signataire du Statut de Rome, le Brésil est tenu d'arrêter toute personne sous mandat d'arrêt de la CPI. Le procureur général ukrainien, Andriy Kostin, s'attend donc à ce que les autorités brésiliennes agissent en conséquence. Il a récemment déclaré : "Compte tenu de l'information selon laquelle Poutine pourrait assister au sommet du G20 au Brésil, je voudrais réitérer que les autorités brésiliennes, en tant qu'État partie au Statut de Rome, ont l'obligation de l'arrêter s'il ose s'y rendre".
Volte-face
Finalement, et contre toute attente, le chef du Kremlin a affirmé qu’il ne comptait pas se rendre au Brésil les 18 et 19 novembre prochains pour assister au sommet du G20. Compte tenu du mandat d’arrêt de la CPI, il dit ne pas vouloir “perturber” l’événement.
"Nous comprenons parfaitement que même en excluant le facteur CPI, toute la discussion ne portera que sur cela. Et nous perturberons de fait le travail du G20. À quoi bon ? Nous sommes des adultes", a-t-il déclaré.
(Manon Pierre - Source : Midi Libre/Reuters - Picture : Picture by tatarstan.ru via WikiCommons under licence Creative Commons Attribution 4.0 International)