Wadi, le tueur d'élite canadien, est-il mort en Ukraine?
Wali a 40 ans, une femme, un enfant et un tableau de chasse digne d'un wargame comme tireur d'élite en Afghanistan. Ce très médiatisé tueur d'élite canadien est parti début mars combattre les Russes près de Marioupol, en rejoignant la légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine.
Plusieurs publications virales sur les réseaux sociaux ont annoncé sa mort dans les premières heures de son arrivée en Ukraine près de Marioupol. Mais le "tireur d’élite le plus meurtrier au monde" serait bel et bien vivant. Selon "Les Observateurs", le site de fact checking de France24, l'annonce de la mort de Wali est un fake visant à dissuader les volontaires étrangers de se rendre en Ukraine. La rédaction du site lui aurait parlé en personne.
Annoncé comme ayant été abattu à Marioupol dans plusieurs publications relayées entre le 12 et le 16 mars, certains posts prétendant même qu’il avait été tué "20 minutes après son arrivée sur la ligne de front", d'autres précisant qu'il aurait été tué par une femme sniper, Wadi est manifestement devenu un enjeu dans la guerre de communication que se livrent les deux camps, comme le prouve cette manoeuvre de désinformation.
Qui est Wali ?
Ex-soldat du Royal 22e Régiment canadien, devenu informaticien, a abandonné sa famille et le confort de sa vie civile pour aller prêter main-forte aux forces ukrainiennes début mars. Un départ très médiatisé.
Wali est le pseudo de ce professionnel de la gâchette, qui s'appellerait en fait Olivier Lavigne-Ortiz, même si sa véritable identité n'a jamais été confirmée.
Tireur d’élite au sein des Forces canadiennes, il est connu pour ses précédentes implications dans des zones de conflits notamment en Afghanistan ou contre l’organisation État islamique au Kurdistan irakien, où il serait parti de son propre chef. Il a fait un livre de sa carrière de sniper intitulé "L'histoire non censurée de quatre tireurs d'élite en Afghanistan."
(LM - Source : observers France 24/Picture : Pixabay)