Consommation

Des personnes malveillantes, spécialisées dans les fraudes de type pishing (hameçonnage, en français), qui volent les codes bancaires de leurs victimes avant de vider leurs comptes, sévissent aussi sur Facebook et WhatsApp, annonce L'Echo ce lundi.

Redoublant d'imagination pour s'emparer des données bancaires de leurs cibles, ces fraudeurs adaptent en permanence leurs techniques d'hameçonnage, en utilisant de nouveaux canaux pour trouver de nouvelles victimes.

Ces derniers mois, de plus en plus de cas d'hameçonnage via les réseaux sociaux Facebook et WhatsApp ont été relevés, ce qui a incité Febelfin (la Fédération belge du secteur financier) a conseiller la pus grande vigilance à ses clients.

Comment repérer ces nouvelles arnaques? Les fraudeurs publient sur les réseaux sociaux concernés des messages au nom de grandes enseignes ou de centres commerciaux, annonçant d'importantes réductions ou des concours richement dotés. Les sites de ventes de seconde main sont également très prisés par les fraudeurs, qui s'y font passer pour des "acheteurs intéressés".

L'objectif des fraudeurs est d'obtenir de leurs victimes le versement d'un montant, même minime, sur leur compte. Pour effectuer le versement, ils envoient un lien vers un faux site. Sur ce site, les victimes communiquent leur numéro de carte mais aussi, très imprudemment, les codes générés par les lecteurs de cartes lors du versement.

Une fois ces données en leur possession, les fraudeurs peuvent aisément se connecter à votre application bancaire et se servir sur votre compte.

Rappelons qu'il ne faut jamais communiquer ses codes bancaires à quiconque et que votre numéro de compte bancaire suffit pour qu'un acheteur puisse effectuer un versement sur votre compte. Si d'autres données vous sont demandées, il y a de fortes chances que vous soyez face à une tentative de fraude. Utilisez toujours le site de paiements officiel de votre banque. Si vous avez un doute, le bon réflexe c'est d'appeler Card Stop (070/344.344) pour faire bloquer votre carte bancaire avant qu'il ne soit trop tard.

(LpR - Source : L'Echo/Picture : Belga)