Devenir propriétaire en Flandre: une bonne affaire!
C'est bien connu, le Belge naît avec une brique dans le ventre. Et la réforme qui s'annonce en Région flamande dans la domaine de l'immobilier, début 2018, risque bien de faire le bonheur de certaines familles candidates à l'achat d'un bien.
En effet, le gouvernement flamand vient d'approuver une baisse du droit d'enregistrement pour l'achat d'un logement. Ainsi, dès janvier prochain, les droits d'enregistrement sur les biens immobiliers en Flandre passeront de 10% à un taux unique de 7%. Pour l'acquisition d'une habitation modeste, le taux actuel de 6 % passera, quant à lui, à 5%.
Franchir la frontière linguistique s'avérera donc encore plus attractif pour les futurs propriétaires d'un bien immobilier. Ceci est d'autant plus vrai pour de nombreux Bruxellois pour qui l'exil vers la Flandre est devenu une évidence, tant les prix de l'immobilier ont grimpé ces dernières années dans la capitale. Une réalité à laquelle est venue s'ajouter le durcissement des règles d'octroi de crédits, rendant l'accès à la propriété encore plus compliqué.
Le phénomène d'exode est particulièrement marqué dans les communes qui se situent en périphérie bruxelloise, c'est notamment le cas d'Overijse, Dilbeek, Diegem, Zellik, Meise, etc. Dans ces communes, de plus en plus de Bruxellois emménagent. Il faut dire que pour un budget un peu moindre que le prix d'un appartement dans les quartiers les plus chers de Bruxelles, ils peuvent obtenir une maison avec jardin. Cela fait une sacrée différence!
Même si une réforme des droits d'enregistrement a aussi été opérée à Bruxelles en 2017 (pour rappel, un abattement sur la somme de 175.000 € pour l'achat d'une habitation propre et unique), l'écart se creuse car au-delà de cette somme, le taux de 12,5 % reste lui toujours d'application dans la capitale.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)
