Fraudes aux retours : Zalando a trouvé la parade
Commander un vêtement en ligne pour une soirée ou pour un événement, le porter une fois avant de le renvoyer et de se faire rembourser, c'est devenu une pratique courante.
Tellement courante que, ces retours de commandes 'douteux' prenant de l'ampleur, Zalando cherche à limiter ces abus qui s'apparentent à une location de vêtement pour un soir et qui lui coûtent très cher. Au troisième trimestre 2018, le site de vente en ligne a connu une perte d'exploitation de 38,9 millions d'euros. Une première en trois ans.
Pour limiter ces retours intempestifs, Zalando a trouvé la parade: attacher une étiquette très voyante et peu glamour sur les vêtements. Cette étiquette doit toujours être présente en cas de renvoi de la commande.
"Zalando est sous pression et recherche de nouveaux moyens subtils d'accroître sa marge bénéficiaire", déplore Jorg Snoeck, expert du commerce de détail, interrogé par Het Laatste Nieuws.
Depuis fin 2018, en Italie, les clients de Zalando doivent ainsi s'acquitter de frais d'expédition de 3,5 euros pour des commandes inférieures à 24,9 euros.
"Zalando teste ces tactiques à petite échelle et si elles s'avèrent efficaces, elles seront généralisées. Par le passé, des magasins physiques ont aussi été ouverts en Allemagne pour écouler les excédents", précise-t-il.
(LpR/Picture : Twitter)
