Black out: les entreprises se préparent
Le risque d'une possible pénurie d'électricité cet hiver sur le réseau belge n'est pas passé inaperçu auprès des entreprises du pays.
Néanmoins, les réactions des gros consommateurs industriels sont très variées, indique le quotidien l'Echo.
Alors que certains gros consommateurs industriels espèrent échapper aux conséquences d'éventuels délestages vu leur implantation (c'est le cas notamment d'entreprises telles que BASF, situées près du port d'Anvers ou disposant de leur propre centrale), certaines, comme Bekaert, par exemple, doivent se contenter de croiser les doigts.
Entre ces deux extrêmes, d'autres entreprises commencent à se mobiliser. C'est le cas notamment de GSK, un des gros acteurs du secteur pharmaceutique, qui indique qu'il va réunir un groupe de travail pour étudier la question. Dans un tout autre registre, Google, le géant de l'internet, ne donne pas de détails mais affirme être prêt.
Dans les télécoms, on indique que le travail a été déjà fait en 2014-2015. Chez Proximus, par exemple, l'humeur est plutôt sereine. Le porte-parole de l'opérateur explique: "Nous avons une procédure qui permet, en cas de coupure de courant annoncée, aux batteries des antennes de tenir 3 à 4 heures, alors qu'un délestage devrait durer 3 heures maximum".
(FvE - Source : L'Echo - Picture: Belga)