De plus en plus de marchands de sommeil
Selon les chiffres présentés par la police fédérale et relayés par La Dernière Heure, il semblerait que la problématique des marchands de sommeil soit toujours bien présente en Région Bruxelloise et elle semble même s'intensifier. Ainsi en 2017, 36 procès-verbaux ont été établis pour 26 en 2016 et 17 en 2015, soit 53% d'augmentation en deux ans.
Le problème est surtout patent dans les communes où la pauvreté grandit, où les bâtiments sont anciens et où la population est nombreuse. Cette combinaison de facteurs fait qu'un taudis peut alors facilement trouver des locataires. C'est la zone de police de Bruxelles Capitale-Ixelles qui semble être la plus touchée par le phénomène, recensant 15 cas de marchands de sommeil.
Dans la capitale, la mise en location de logements inadaptés semble être prise particulièrement au sérieux par les communes. Il faut dire qu'un changement législatif facilite le travail des autorités communales dans la lutte contre ce fléau. Les sanctions sont lourdes pour les propriétaires qui sont en infraction: des peines de prison allant de 6 mois à 1 an et des amendes de 500 à 25.000 euros. Dans certaines situations, le bien peut même être réquisitionné et mis à disposition du CPAS, afin d'être rénové et loué temporairement.
Par ailleurs, si la victime du marchand de sommeil ne peut pas se reloger, les frais d'un nouveau logement seront supportés par le propriétaire indélicat.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Pixabay)