Moustiques tigres en Belgique : la surveillance s'organise
Potentiellement vecteur de maladie, le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance étroite. Le projet Memo+, mené par l’Institut de médecine tropicale d’Anvers et Sciensano, vise à observer la présence de moustiques exotiques en Belgique.
L’été présente de nombreux avantages et quelques inconvénients. Parmi ceux-ci, les insectes nuisibles qui aiment la chaleur. Depuis quelques années, le moustique tigre est celui qui suscite le plus d’inquiétudes, car il est susceptible de transmettre des maladies comme la dengue, le Zika ou le chikungunya.
La création d’une plateforme citoyenne dédiée au moustique tigre
Sciensano et l’Institut de médecine tropicale d’Anvers ont lancé une plateforme citoyenne pour la surveillance et le signalement du moustique tigre.
Un site Internet a été créé pour permettre de distinguer le moustique tigre et signaler sa présence le cas échéant. L’eau stagnante que l’on peut par exemple trouver autour des maisons dans des bacs de fleurs représente le milieu le plus à risque, car c’est là que le moustique tigre aime déposer ses œufs.
Le moustique tigre n’est pas (encore) endémique en Belgique
Le moustique tigre Aedes albopictus ne s’est pas installé en Belgique. Les spécimens que l’on trouve chez nous sont importés avec des marchandises provenant d’Asie du Sud-Est.
Malgré le réchauffement du climat et les hivers doux que nous connaissons depuis plusieurs années, les conditions hivernales demeurent trop rudes pour qu’il y résiste.
(Arlem avec Belga/Picture Pixabay)
