Défi mortel sur YouTube : il loue un bolide pour le buzz et tue un enfant de 5 ans (VIDEO)
En juin dernier, un tragique incident a fait la une des médias italiens. Matteo Di Pietro, un influenceur de 20 ans, a loué une Lamborghini Urus avec des amis. Son projet ? Créer du contenu pour la chaîne YouTube Theborderline. Dans le cadre de ce tournage stupide, le conducteur a enfreint de manière flagrante le code de la route, atteignant des vitesses de 120 km/h dans une zone limitée à 30 km/h.
Et ce qui devait arriver arriva. Au volant de la Lamborghini, Matteo Di Pietro a violemment percuté une Smart, tuant sur le coup un enfant de cinq ans qui était à bord de la voiture avec sa mère et sa sœur de trois ans, toutes deux grièvement blessées dans l'accident. Les images de l'accident, filmée par les caméras de surveillance, sont insoutenables.
L'indignation ne faiblit pas en Italie, à cause du caractère totalement irresponsable du comportement de Di Pietro et de la stupidité de ce défi lancé pour une chaîne YouTube. Un juge d'instruction a souligné que la location de la Lamborghini visai uniquement à impressionner les jeunes internautes et à augmenter les recettes publicitaires de l'accusé, au détriment de la sécurité.
Matteo Di Pietro a été condamné à une peine d'emprisonnement de quatre ans et quatre mois pour homicide involontaire. Un verdict considéré comme trop clément par de nombreux Italiens. Di Pietro, en raison de la détention préventive déjà purgée, ne restera pas bien longtemps derrière les barreaux. Une pilule amère à avaler...
Le ministre italien des Transports, Matteo Salvini, a vivement réagi à cette décision de justice, plaidant en faveur d'une réforme du système judiciaire italien. Il a exprimé son désaccord face à la clémence perçue de la peine, déclarant "quatre ans pour le meurtre d'un enfant de cinq ans? Une réforme de la justice s'impose."
Cette affaire a également ravivé le débat sur la nécessité d'une révision des peines en cas d'infractions graves, particulièrement celles commises dans le contexte de la quête de popularité sur les réseaux sociaux.
(FL avec agences/Picture : Marc-Olivier Jaudouin via Unsplash)