L'horreur absolue : sa victime étouffée, démembrée puis bouillie
Philippe Schneider, 68 ans, a comparu la semaine dernière devant un tribunal pour solliciter sa remise en liberté après un an de détention provisoire pour le meurtre de Georges Meichler. L'affaire, révulsante, convoque tous les ingrédients de l'horreur.
Philippe Schneider avait été privé de liberté, avec deux autres personnes, en février 2023, dans l'enquête sur le meurtre de ce sexagénaire.
Il y a un peu plus d'un an, Philippe Schneider s'était rendu au domicile de la victime à Brasc, dans l'Aveyron, pensant qu'il s'agissait d'un dealer, avec l'intention de lui dérober de la marijuana.
Après avoir ligoté et bâillonné Georges Meichler, il avait fouillé la maison, avant de s'apercevoir que sa victime avait été étouffée à mort par son bâillon.
Le lendemain, Schneider, un ancien boucher, était retourné sur les lieux de son crime pour démembrer le cadavre. Il avait par la suite fait bouillir les restes humains trempés dans l'eau de Javel sur un terrain, ajoutant des légumes et des herbes pour couvrir l'odeur.
Les derniers restes ont ensuite été dispersés en terre, Schneider prétendant avoir ainsi respecté une pratique d'inspiration bouddhiste, visant à faciliter une éventuelle réincarnation de la victime.
Philippe Schneider a exprimé ses regrets lors de l'audience devant le juge de la détention vendredi dernier.
La juge d'instruction doit désormais confronter les différentes versions des deux autres accusés afin de clarifier les événements.
Le procureur souligne le défi lié à l'absence du corps, dépendant entièrement des déclarations mensongères et évolutives des accusés. La décision du juge est attendue le 5 février prochain.
(FL avec le Midi Libre /Illustration picture : Rodion Kutsaiev via Unsplash)
