Mobilité

Les travaux du RER dont François Bellot (MR), ministre de la Mobilité, a fait sa priorité seront-ils réalisés comme prévu? La crise gouvernementale vient rajouter sa dose d'incertitude dans ce dossier en souffrance depuis de trop nombreuses années.

Il y a 18 mois, François Bellot pouvait se réjouir d'avoir reçu un budget d'un milliard pour finaliser entièrement le chantier du RER. Cette décision était approuvée en Conseil des ministres fin 2017. Mais le projet d’accord de coopération entre le fédéral et les Régions n'est toujours pas signé par Bruxelles qui renâcle, se plaignant de la taille de l'enveloppe qui lui est reservée.

"Tant que l’accord de coopération n’est pas voté par les quatre parlements, nous n’avons aucune certitude ni sur son contenu ni sur son financement", commente Mélisa Blot, porte-parole de François Bellot. Des inquiétudes aujourd'hui encore ravivées par la crise gouvernementale et la mise au frigo du budget 2019. Vu le blocage actuel autour de l’accord de coopération, une réunion est d'ailleurs prévue ce vendredi matin entre le cabinet Bellot et la Région bruxelloise.

Au niveau fédéral, c’est plus compliqué. Le projet de loi est à l’agenda de la commission Infrastructures du 16 janvier, mais vu la situation politique, nul ne peut prédire ce que donnera la vote. Les députés feront-ils passer l’intérêt général avant les arrière-pensées politiques?

"Que ce soit en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles, les problèmes de mobilité augmentent. Tout le monde a donc intérêt à voter cet accord. Même si on reste dépendants de la bonne volonté de nos partenaires régionaux et du soutien parlementaire au fédéral, ce projet sera payant pour tous les citoyens", précise Melisa Blot.

(LpR - Source : La Libre/Picture : Pixabay)