Mobilité

En pleine polémique sur le permis de construction du projet de métro sud piloté par Pascal Smet, Ecolo monte au créneau et met ses propositions sur la table pour la prochaine législature si les Verts sont associés au prochain gouvernement.

Pour favoriser la mobilité à Bruxelles et désengorger la ville, idée des écologistes est simple : utiliser le réseau ferroviaire existant, via la mise en place du fameux Réseau Express bruxellois (REB), un projet porté depuis plusieurs années par la députée régionale Céline Delforge.

"C’est un métro à ciel ouvert sur l’ensemble du territoire bruxellois. Le réseau d'Infrabel sur le territoire bruxellois est extraordinaire. Il y a 29 gares, largement sous-exploitées. Aujourd'hui, seul 1 % des déplacements en train sont internes au territoire régional bruxellois", explique Benoit Hellings, premier échevin à la Ville de Bruxelles et ancien député fédéral.

"Nous proposons de tenter d’atteindre 15 % du trafic en cinq ans." Comment ? "Il faut rénover certaines gares et faire rouler plus de trains à l’intérieur du périmètre régional. Et, comme la SNCB ne le fait pas pour raisons budgétaires (...), la Stib peut le faire. On peut tout à fait imaginer que la Stib achète du matériel roulant et l'exploite sur le réseau ferroviaire intrabruxellois d'Infrabel. Avec ceci, on a une vraie possibilité de mettre rapidement sur des réseaux existants une offre de transports publics alternatifs à la voiture individuelle", espère M. Hellings qui souligne qu'Ecolo-Groen n'est pas contre le métro.

"On donne notre avis, tout simplement. Nous émettons de sérieuses réserves sur les conséquences que peut avoir un chantier (le projet de métro nord/sud, ndlr) aussi mal pensé sur le quotidien des riverains, des commerçants, des entreprises de l'avenue de Stalingrad et alentours."

(LpR/Picture : Belga)