Insulté et agressé par des contrôleurs de la STIB
Souleymane, 43 ans, affirme avoir été victime d'insultes et d'agression de la part de contrôleurs de la Stib ce jeudi matin, révélait vendredi La Libre. La victime, dont le titre de transport n'était pas valable, raconte au quotidien sa mésaventure à la sortie des quais, station Porte Louise : "Une fois arrivé au portique, je me suis fait contrôler par huit agents de la Stib. C'était un contrôle banal, sans présence de policiers. Ils ont alors demandé à voir mon titre de transport, mais il n'était plus valable, et je leur ai alors donné mon identité."
C'est à ce moment-là que le contrôle serait parti en vrille, selon Souleymane. "Je me suis toujours montré courtois et coopératif. Comme j'étais en tort, j'ai accepté de me faire verbaliser mais tout ce que je voulais, c'était de continuer ma route car j'avais un rendez-vous."
Mais un des contrôleurs a commencé à le fouiller. "Il m'a ordonné d'enlever ma veste ainsi que mon pull, ce que j'ai fait. Mais ensuite il a insisté pour que j'enlève mon pantalon, et ce en public ! Il ne me faisait pas confiance et j'ignore la raison pour laquelle il m'a traité de la sorte", raonte-t-il. Toujours selon Souleymane, le contrôleur s'est ensuite montré insultant, menaçant et brutal, raison pour laquelle il a ensuite souhaité porter plainte au commissariat de Schaerbeek.
Mais la police a a refusé d'enregistrer cette plainte sous prétexte que Souleymane était initialement en tort. "Certes je n'avais pas mon titre de transport mais il est scandaleux que je ne puisse pas porter plainte pour dénoncer le comportement abusif des contrôleurs de la Stib !"
Cindy Arents, porte-parole de la Stib, déroule elle une toute autre version des faits : "Selon le rapport, l'homme en question n'était pas coopératif et il a commencé à se débattre au moment de l'interpellation. Il s'avère qu'il était en infraction puisqu'il n'avait pas son titre de transport en règle et nos contrôleurs ont le droit de le maintenir en place afin de rédiger le procès-verbal."
Parole contre parole...
(LpR/Picture : Belga)