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La STIB, complice de Théo Francken?

Plusieurs députés écologistes bruxellois, dont la cheffe de groupe au parlement Zoé Genot, dénoncent une collaboration structurelle entre la STIB et la police, indiquent les quotidiens du groupe Sudpresse.

Selon les Verts, le réseau bruxellois des transports en commun mènerait un travail en collaboration avec la police fédérale et l'Office des étrangers dans le but d'améliorer les statistiques des arrestations des demandeurs d'asile dans les transports en commun de la capitale.

Si l'on en croit Zoé Genot, les arrestations des sans-papiers dans les transports bruxellois seraient une politique au service de Theo Francken. Elle explique via Facebook: "Des femmes, hommes, enfants sont arrêtés dans les bus, trams, métros. Leur crime: ne pas pouvoir montrer une autorisation de séjour. Et les contrôles STIB-police finissent dans les camionnettes qui attendent aux arrêts. Direction centres fermés. Le gouvernement bruxellois et la STIB ne peuvent être les bras armés de la politique de Francken". Le message de Zoé Genot est clair: "A un moment, il faudra choisir son camp, celui de la solidarité ou celui de Francken."

Du côté des transports publics bruxellois, on dément toute idée de collaboration malveillante avec la police et l'Office des étrangers. La porte-parole Cindy Arents précise à Sudpresse que la présence policière aux côtés des agents de la STIB se justifiée par des raisons de sécurité car les contrôleurs se font parfois agresser. "Après, rien n'empêche la police de contrôler les identités et d'autres aspects comme ils le font partout ailleurs. Nous ne sommes pas là pour juger le boulot de la police. À chacun son métier", conclut la porte-parole.

(FvE - Source: Sudpresse - Illustration Picture: Belga)

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