Le vandalisme coûte cher à la SNCB
En 2015 et 2016, la SNCB avait enregistré respectivement 185 et 145 cas de vandalisme sur des automates, relate La Dernière Heure. Durant le premier semestre de l'année 2017, 49 cas similaires ont été recensés.
D'après le Ministre de la Mobilité, François Bellot (MR), ces actes de vandalisme (écran tagué, objet coincé dans le terminal de paiement, etc.) ont engendré des coûts de réparation à hauteur de 580.000 euros.
Gautier Calomne (MR), député fédéral et chef de groupe au conseil communal d'Ixelles, déplore ces actes inciviques: "Ces actes de vandalisme sont importants à la SNCB puisque l'on dénombre plus d'une centaine de dégradations commises chaque année contre les automates. Outre la facture qui pèse sur les contribuables, ces comportements inacceptables portent préjudice à la qualité du service aux usagers et ils nourrissent en partie un certain sentiment d'insécurité. In fine, cette situation légitime les efforts mobilisés tous azimuts pour sécuriser le réseau ferroviaire, via notamment les patrouilles et les contrôles fréquents des agents de Securail".
Concrètement, quand un appareil est endommagé, l'accompagnateur du train est averti via un boîtier qu'il porte sur lui. Toute panne technique ou autre problème est donc méthodiquement enregistré dans le système. L'accompagnateur ne doit alors pas appliquer le tarif à bord de 7 euros aux voyageurs qui n'ont pas pu prendre leur titre de transport à l'automate.
(FvE / Evergreen - Source: La Dernière Heure - Picture: Belga)