Service de secours: 1 conducteur sur 4 manque de civisme
Si l'on en croit les résultats d'une enquête menée le mois dernier par Vias, l'Institut belge pour la sécurité routière, un conducteur sur quatre ignore comment agir à l'approche d'un véhicule prioritaire, indique l'agence Belga.
De manière générale, les véhicules prioritaires, comme les ambulances et les camions de pompiers, ont de plus en plus de difficultés à se frayer un chemin dans la circulation. Cela serait particulièrement vrai à Anvers et dans la capitale. Les secours comptent "plus que jamais sur le civisme et un comportement adapté des usagers de la route pour éviter de perdre du temps sur la voirie" explique le Major Ledeghen, responsable du service Mobilité des pompiers de Bruxelles.
"Parfois, à l'approche d'un véhicule prioritaire, des piétons traversent, des véhicules freinent brusquement, les usagers se coordonnent mal, d'autres s'insèrent au milieu d'un convoi ce qui peut aussi occasionner des accidents. Le comportement des conducteurs a une influence certaine sur la vitesse d'action des services d'incendie et de secours", poursuit-il.
Autre constat en chiffre cette fois, en Belgique, les accidents impliquant une ambulance font six victimes (blessées ou tuées) chaque mois (chiffres de 2017). Pas moins de 60% de ces accidents se produisent en agglomération.
Se mettre de côté pour laisser passer un camion de pompier, une ambulance, ou un véhicule avec une sirène hurlante, est pourtant une situation relativement courante. Rien que le mois passé, 6 Belges sur 10 ont dû laisser passer un véhicule prioritaire. Karin Genoe, administrateur délégué de Vias, précise: "La plupart des usagers restent calmes mais 8% avouent être stressés. Le conducteur ne sait pas toujours exactement quoi faire et le véhicule prioritaire perd un temps précieux".
Une situation d'autant plus étrange quand on sait qu'avoir le bon réflexe face aux véhicules prioritaires peut sauver des vies!
(FvE - Source: Belga - Illustration Picture: Belga)