Joëlle Milquet, "blessée à mort"
Certains sondages annoncent le pire pour le cdH en mai prochain et les humanistes francophones, qui redoutent de passer à Bruxelles sous la barre du seuil d'éligibilité (5%), ont appelé Joëlle Milquet en renfort pour sauver les meubles et tenter faire le plein de voix autour de son nom dans la capitale.
Un come-back qui présente certains risques et qui ressemble même à un coup de poker. L'ancienne présidente du parti, sur la touche depuis sa démission en avril 2016, jouit-elle encore du crédit nécessaire pour sauver les meubles?
On se souviendra que l'ex-ministre fédérale reste sous le coup d'une inculpation pour "prise illégale d'intérêt" dans le dossier des emplois supposés fictifs de son cabinet. La justice s'intéresse au recrutement organisé pour la campagne électorale de la ministre, mais Joëlle Milquet a toujours clamé qu'elle n'avait "rien à se reprocher" dans ce dossier.
Sur le plateau de "L'invité", ce dimanche sur RTL-TVi, Joëlle Milquet est revenue sur ces accusations, même si elle estime par ailleurs que la meilleure chose serait de "ne plus en parler." Elle se dit sereine par rapport à cette affaire qui, selon elle, "n'aboutira jamais."
"C'est une enquête. Pas de condamnation, pas d'inculpation, pas d'immunité parlementaire levée, rien du tout. Une enquête basée sur deux articles de presse alimentés par une source complètement mensongère, comme par hasard à quatre mois des élections. C'est un acte de malveillance politique à mon égard. Si cela avait été grave, ça se saurait déjà et je ne me présenterais pas. Je suis sûre que je n'ai jamais commis la moindre infraction. Tous ceux qui me connaissent, qu'on m'aime ou pas, il y a une chose que personne ne viendra contester, je suis une femme profondément honnête, sincère et intègre. J'ai été blessée à mort pendant toutes ces années d'avoir vu mon honnêteté remise en cause", a-t-elle expliqué.
(LpR/picture : Pixabay)