La semaine tragique de Macron
Insurrection, chaos et violence dans ses territoires d'outre-mer, narco-criminalité galopante et attaques antisémites en France. Emmanuel Macron a connu une semaine noire à trois semaines des élections européennes.
Une guerre civile en France, à 18 000 kilomètres de Paris. C'est ce que craint Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, territoire sous pavillon français depuis 1853, où une partie des forces représentatives de la population autochtone "kanak" s'oppose à un projet constitutionnel qui pourrait les rendre minoritaires lors des futures élections.
Deux fonctionnaires de prison sont assassinés de sang-froid lors de l'attaque d'un fourgon de l'administration pénitentiaire pour libérer Mohamed Amra, récidiviste notoire, une nouvelle preuve tragique, s'il en était besoin, de la violence et de l'impunité avec lesquelles la criminalité liée aux stupéfiants opère sur le territoire français. L'impact de l'opération a été démultiplié par les scènes enregistrées par les téléphones portables des témoins, dont de nombreux collégiens dans un bus, au péage d'Incarville en Normandie.
Et le vendredi s'est ouvert en France sur une tentative d'attentat contre la synagogue de Rouen. L'auteur, un Algérien sous le coup d'un arrêté d'expulsion, est entré dans la synagogue et a déclenché un incendie qui a alerté les voisins. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, l'individu s'est jeté sur eux en brandissant un couteau. Il a été abattu par les forces de l'ordre.
(MaSi/Source: Agence/Photo: Jacques Paquier via Wikicommons under license Creative Commons CC BY 2.0)