Société

Un shot étincelant… presque magique, pour traiter Parkinson. Des chercheurs américains ont effectué plusieurs essais cliniques, plutôt encourageants. 

Des nanocristaux d’or qui pourraient rétablir les molécules touchées par les maladies neurodégénératives ? Vraiment ? Pour comprendre leur fonctionnement, faisons un petit point “biologie”. 

Le cerveau, pour pouvoir fonctionner correctement, a besoin d’un apport continu en énergie, une énergie qui se présente sous la forme d'adénosine triphosphate (ATP), “un «carburant» nécessaire à une myriade de réactions chimiques capitales chez les êtres vivants.” indique le média Korii. C’est la coenzyme “nicotinamide adénine dinucléotide (NAD)”, qui est à l’origine de la production de l’ATP. Elle est présente sous deux formes : “une forme oxydée (NAD+) et une forme réduite (NADH).”

En vieillissant, le processus qui permet au NAD de faire son travail, en passant d’une forme à une autre, se fragilise et s’affaiblit de manière progressive. Chez une personne atteinte de la maladie de Parkinson, par exemple, l’affaiblissement est nettement plus violent et survient plus rapidement. 

Un espoir doré

Aux Etats-Unis, plusieurs tests ont été menés sur des patients touchés par une maladie neurodégénérative. L’objectif étant de “restaurer un ratio correct du NAD sous ses deux formes, NAD+ et NADH, indispensables au bon fonctionnement de l'activité cérébrale”, en leur administrant un traitement à base de nanocristaux par voie orale. Les chercheurs de l'École médicale du Sud-Ouest de l'université du Texas, sont plutôt optimistes (tout en restant prudents) quant à la faculté du traitement “à prévenir ou même à inverser certaines incapacités neurologiques”. 

Pour le moment, 13 personnes atteintes de Parkinson et 11 de la sclérose en plaques ont reçu le traitement, à savoir 120 ml de ce breuvage doré, à prendre chaque matin durant 3 mois. “Toute une batterie de tests a suivi et ceux-ci ont permis de prouver que le CNM-Au8 ciblait bien le cerveau, comme prévu, et que les taux de NAD+ et NADH augmentaient significativement. Dès la quatrième semaine de traitement, des patients souffrant de la maladie de Parkinson voyaient des améliorations concrètes en matière de motricité.”

Ne reste plus qu’à étendre la phase test et proposer les nanocristaux à un panel de patients plus conséquent !

(AsD - Source : Korii - Illustration : Unsplash)