Un condamné à mort a 10 jours pour choisir comment il mourra
Richard Moore, condamné à mort en Caroline du Sud (États-Unis) pour un meurtre commis en 1999, a été informé qu’il dispose de 10 jours pour choisir sa méthode d’exécution.
Cet homme, qui avait cambriolé un magasin et tué le vendeur avec sa propre arme, est confronté à une décision impossible : la chaise électrique, l'injection létale ou le peloton d'exécution. S'il ne fait pas de choix, l'État procédera à son électrocution avec une chaise vieille de plus de cent ans. L’administration l’informe qu’elle a été testée récemment et qu’elle est en parfait état de fonctionnement.
Dans une lettre, l'administration pénitentiaire détaille les deux autres options : le peloton d'exécution est prêt, avec des tireurs entraînés à viser le cœur à 4,6 mètres de distance. Quant à l'injection létale, elle utilise un liquide testé et approuvé par le département d'investigation technique de l'État.
Une demande de grâce désespérée ?
Malgré l'échéance qui approche, Richard Moore refuse de se résigner. Il espère encore un miracle : la Cour suprême ou le gouverneur pourraient, dans un ultime recours, commuer sa peine en prison à perpétuité. Mais les précédents jouent contre lui. Depuis 1974, seuls deux condamnés ont échappé à la peine capitale en Caroline du Sud.
(Arlem - Source/7sur7.be - Illustration/jannerboy62-Unsplash)