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Le sans contact, grand gagnant du confinement?

Depuis le début de la crise sanitaire provoquée par le covid-19, les paiements électroniques ont la cote. Ils ont même été chaudement recommandés, il y a un mois déjà, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui les préfère à l'argent liquide, trop souvent manipulé et échangé pour ne pas comporter des risques importants d'infection.

Mais le paiement électronique classique par carte en magasin implique, en génral, l’introduction de votre code Pin sur le terminal. Même si votre commerçant désinfecte régulièrement son terminal, vous pouvez donc jouer de malchance et avoir été précédé par un client porteur du virus.

La solution? Le paiement sans contact. Pour les montants égaux ou inférieurs à 25 euros, votre achat est validé en effleurant le terminal avec votre carte. Jusqu'ici, cette limite était évidemment un frein à une utilisation à grande échelle. Raison pour laquelle ce montant maximum sera porté dans un proche avenir à 50 euros. Les banques belges ont en effet timidement accepté d'introduire cette mesure "progressivement", à partir du 14 avril.

"Dans les pays où les paiements sans contact sont largement utilisés, la fraude au point de vente reste à des niveaux extrêmement bas”, rappelle à ce sujet Visa qui rappelle que des règles de dédommagement sont prévues en cas d’utilisation frauduleuse de votre carte.

Cette nouvelle avancée du 'sans contact' correspond quasi jour pour jour à l'arrivée de ce concept en Belgique en mai 2015. Aujourd'hui, coronavirus oblige, la progression de l’utilisation du sans contact est substantielle : même si le sans contact n’a pas vraiment explosé chez Carrefour. "Par contre, le panier moyen a augmenté de 50 % pour les paiements sans contact", précise Aurélie Gerth, directrice de la communication. Chez Delhaize, par contre, l’augmentation a été de quelque 145 % sur l’ensemble du mois de mars.

(LpR- Source : L'Echo/picture : Unsplash)

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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