Fin des primes gonflées pour les assurés malades
Le Ministre des Consommateurs, Kris Peeters (CD&V), va intégrer un ''droit à l'oubli'' dans la loi belge encadrant les assurances, relèvent les quotidiens flamands Het Laatste Nieuws et De Morgen.
Aujourd'hui, les personnes qui veulent souscrire une assurance doivent préciser dans le questionnaire si elles ont subi une maladie grave dans leur vie. Partant du principe que ces clients représentent un risque plus élevé, les assureurs déterminent des primes d'assurances qui dans certains cas de figure peuvent être jusqu'à huit fois plus élevées que la normale.
A l'avenir, cela ne sera plus possible. En effet, lorsqu'ils contracteront des assurances en matière de soins de santé ou des assurances solde restant dû, les futurs assurés ne se seront plus tenus d'indiquer s'ils ont été victimes d'une maladie grave ou si elles souffrent toujours d'une maladie maîtrisée. C'est le cas notamment des personnes qui ont traversé un cancer ou de celles qui souffrent d'un diabète qui est sous contrôle.
Cette adaptation de la législation met un terme à ce que certains jugent comme un abus: les assurances étaient davantage chères si l'assuré avait été malade dans sa vie ou souffre toujours d'une pathologie grave.
La nouvelle législation devrait voir le jour avant la fin de l'année.
(FvE - Source: L'Echo - Illustration picture: Belga)