Mobilité

400 nouvelles caméras seront installées ou le sont déjà sur les principaux axes routiers et les autoroutes de Wallonie. De quoi resserrer fortement le maillage de la vidéo-surveillance sur l’ensemble du réseau.

Mais quel est exactement le contexte de ce déploiement annoncé? Surveiller les automobilistes n'est en tout cas pas le but avoué de la manoeuvre.

200 nouvelles caméras permettront de mesurer le trafic, de compter les véhicules, d'anticiper la formation des embouteillages, d’intervenir rapidement en cas d’accident ou de neige et de sécuriser les routes.

Les autres caméras seront placées sur toutes les aires de parking, des autoroutes notamment. Leur installation commencera à la fin du mois et devrait être achevée au premier semestre 2020.

Ces caméras ANPR, équipées d'un dispositif de reconnaissance des plaques d'immatriculation, doivent permettre de renforcer la surveillance de ces parkings et aires d’autoroutes, où la criminalité est importante

Plus de 400 faits délictueux y sont relevés chaque année et les autorités espèrent faire reculer les délits via cette surveillance vidéo . "Nous sommes confrontés à des vols cargo dans les camions et à des trafics. Il y a aussi la problématique des transmigrants. On pourra mieux visualiser le phénomène, et notamment l’action des passeurs. Car quand nous arrivons sur les lieux, le plus souvent, on ne trouve plus sur place que la victime, c’est-à-dire le migrant, et non pas l’auteur, le passeur, celui qui les fait monter dans les camions", explique le commissaire Tubetti, chef de service de la police de la route.

(LpR/Picture : Pixabay)