Après Utrecht, nos transports en commun sont-ils sûrs?
L’attentat d'Utrecht, une fusillade perpétrée dans un tramway de la ville, ne manque pas de soulever la question de la sécurité de nos transports publics. Ce qui est arrivé aux Pays-Bas pourrait-il se produire chez nous?
"Il y a des normes de sécurité dans toutes les gares, et ce, de façon permanente. On examine donc de concert avec les services compétents chaque situation spécifique. Cependant, nous ne ferons aucun commentaire par rapport à la situation actuelle, justement pour des raisons de sécurité", souligne Vincent Bayer, porte-parole de la SNCB, qui indique que la collaboration entre Securail et la police est permanente "et peut être renforcée selon la situation".
Sur le réseau ferroviaire belge, pas moins de 500 agents de sécurité assurent quotidiennement des patrouilles, procèdent à des interventions sur l'ensemble du réseau et se chargent de la surveillance des bâtiments de la direction.
La SNCB, qui transporte plus de 235 millions de voyageurs par an, a fait de la sécurité des clients et du personnel sa priorité numéro 1, tant au niveau des trains que des quais et des gares.
Du côté de la STIB, on se refuse à commenter l'attaque survenue lundi aux Pays-Bas et à communiquer toute information relative à la sécurité dans les transports en commun bruxellois.
"Je vous propose de prendre vos renseignements auprès du centre de crise, qui procède à l’analyse de risque pour la Belgique et pour Bruxelles. On ne peut pas s’exprimer sur quelque chose qui n’est pas survenu", confie la porte-parole de la Stib à la Dernière Heure.
(LpR/Photo by Viktor Forgacs on Unsplash)