Mobilité

Le lien entre excès de vitesse et accidents de la route n'est plus à démontrer. A Tournai, comme dans d'autres régions du pays, la police et les autorités cherchent à enrayer ce fléau en faisant appel à de nouveaux outils.

Une solution innovante pourrait prochainement se dégager avec l’acquisition de lunettes radars. "Actuellement, ce système n’est pas autorisé en Belgique. Cependant, il pourrait être prochainement homologué pour le marché belge," précise Philippe Hooreman, chef de corps de la zone de police du Tournaisis.

Son éventuelle utilisation réjouit Daniel Detournay, échevin des Travaux de la commune Brunehaut. "Je remarque que ce système fait ses preuves en France. Quand on suit des véhicules qui passent la frontière vers la France, on les voit bien respecter la limitation de vitesse car les automobilistes se disent que le radar sera peut-être là. A l'inverse, quand ils passent la frontière vers la Belgique, ils n’hésitent pas à accélérer."

Ce nouveau type de radar est aussi bien accueilli parce qu'il permet déviter des frais importants pour les communes. "A Brunehaut, nous arrivons véritablement au bout de tout ce qu’on puisse faire pour lutter contre les excès de vitesse. Je suis persuadé que si nous nous équipions d’un appareil de ce type et que nous pouvions l’utiliser ne serait-ce que deux heures par semaine, je ne devrais plus imaginer le moindre aménagement pour limiter la vitesse," plaide l'échevin

Si l’homologation du système pour la Belgique devient une réalité, on pourrait équiper chaque commissariat de proximité d'un radar de ce type.Philippe Hooreman espère donc que les lunettes radars seront disponibles pour la fin de l’année.

"Je pense que ce système, couplé aux radars mobiles et aux radars fixes, surtout des radars tronçons, pourrait largement nous aider à être plus performants dans la lutte contre les excès de vitesse", conclut Philippe Hooreman.

(LpR - Source la DH/Picture : twitter)